27 janvier 2016

Je vous avais laissé sur un « Ce soir, on se retrouve tous les trois et on a décidé de se faire chouchouter : massage pour tout le monde ! » … Hé bien, mission accomplie. L’institut choisi est agréable, les masseuses sont énergiques et souriantes, ça sent bon le savon, le citron et la fleur d’oranger. J’ai choisi un massage « réflexology » (où je me suis fait masser principalement les mains, la plante des pieds et le crâne), tandis que les garçons ont opté pour le massage thaï, où le dos, les bras, les mains, les jambes, les pieds, et le visage sont massés. Enfin, ils sont surtout tordus dans tous les sens !

En sortant, nous sommes tous les trois sur un petit nuage, légers comme l’air. Nous nous promenons et nous découvrons une petite boutique très colorée, où les patrons parlent français ! Ce sont deux Suisses venus profiter du soleil oriental à Koh Phangan. Ils tiennent tous les deux une boutique très chic où ils vendent principalement des tableaux et des casques de moto incrusté de feuille d’or… Oh !
L’homme profite de sa retraite tranquillement avec sa jolie jeune femme qui attend un bébé depuis 4 mois.

Ci dessous, Sylvain, Guillaume et son sourire ravageur, le patron Suisse, la future-maman Suisse qui regarde son bidon.

Ci-dessous, « I am not your ATM » , soit « Je ne suis pas ta banque » , avec une femme en dessous qui répond « Really ? » soit, « vraiment » ?

28 janvier 2016

Demain, c’est mon anniversaire, mais je suis déjà chouchoutée comme une princesse ! Dès le réveil, mon cher et tendre m’offre un massage thaïlandais dans un institut réputé. On y rejoins Guillaume qui était déjà en train de se faire masser. La vie est douce ici bas !

Après le massage, nous nous dirigeons vers une boutique très originale, où les sacs faits main, les vêtements « style sauvage » et les bijoux rafistolés pendent au plafond. Je tombe immédiatement amoureuse d’une paire de sandale en cuir, avec deux pierres turquoises sur chaque lanières. Ces sandales sont tout simplement parfaites d’après moi. (La turquoise est une pierre précieuse très favorable aux voyageurs. Ca tombe bien, avec mes petits pieds dans ces sandales, je vais en parcourir, des kilomètres !) Mon chéri me les offre pour mon anniversaire. Ouahou ! Je ne veux pas abîmer mes jolies sandales sous la pluie, j’attendrais les beaux jours. Je mets mon précieux cadeau dans mon sac et zou, direction nourriture !

Il pleut à torrent. Après le repas, je décide de profiter du mauvais temps pour faire un peu de lèche vitrine au sec sous un marché couvert. Je trouve de précieuses babioles thaïlandaises que j’offrirai à ceux que j’aime. Mais surtout, je suis à la recherche du Saint Graal. Depuis plusieurs années, et particulièrement depuis que je suis en Asie, je porte sur moi des vêtements trouvés chez les garçons : larges, sobres, aux formes masculines, que je mixe avec des accessoires féminins. Je sens que j’arbore de moins en moins fièrement ce style. Depuis quelques jours, je ressens le besoin d’être plus féminine. Et surtout : je ressens le besoin de porter du BORDEAUX ! J’accorde énormément d’attention aux couleurs qui m’entourent dans la vie, & j’ai pu profiter de nombreuses fois des bienfaits de la colothérapie. Je sens donc grandir en moi une véritable obsession pour la couleur bordeaux. Mais, ici, le bordeaux se fait très rare ! Les vêtements proposés pour les femmes sont très flashis, très « pas mon style » et trop « m’as-tu-vu » . Je cherche en vain une jupe longue, bordeaux, sans frou-frou, et fendue sur les côtés. Mon idée de la jupe parfaite est donc très précise. J’ai cherché mon aiguille dans la botte de foin qu’est Koh Phangan pendant des heures, avant de rentrer bredouille à la maison.

On travaille tous ensemble au bungalow bien au chaud, en regardant la pluie tomber dehors. Le petit chat est encore venu nous rendre visite aujourd’hui. Et comme un chat s’accompagne toujours de bêtises, voilà la bêtise de Thackery Binx :

Vers 21H00, je fantasme désespérément sur la cuisine italienne. Pizza, calzone, tiramisu, panna cotta… Je crois que j’ai terminé ma lune de miel avec la délicieuse cuisine thaïlandaise ! On s’attable cependant entre amis dans un restaurant thaï, où la cuisine est… Fermée !! Serait-ce un signe du destin de mon estomac ? Les hommes me regardent et annoncent à l’unisson : « resto italien pour ton anni ? » . Bon, c’est pô encore mon anniversaire, mais j’en profite. Je suis la reine depuis déjà deux jours, j’y prendrais presque goût ! Hop, je monte sur le scooter et en route pour l’Italie ! Tout ça pour constater que le seul resto italien est fermé ! Ô tristesse, Ô déception, que va-t-on donc manger ? Juste à côté, il y a un resto français. Tiens, la France, c’est près de l’Italie, non ? Tout paraît flou… Je n’ai pas mangé depuis des heures… Ma bouche est sèche… Aarrgh… Je m’attable… Commande un burger… Argh… Je n’ai pas la force, nooooon !
Bref, le burger était délicieux. En plus, je me suis payé le luxe de me commander un verre de vin rouge. En attendant notre repas, nous avons joué au Jenga ! La tour faite de bâton en bois ; un jeu d’équilibre, dans lequel nous étions plutôt forts !

Ci-dessous, le repas de mon non-anniversaire :

Ci-dessous, les garçons qui jouent au Jenga.

C’est rigolo, à quel point mes souvenirs d’enfance remontent avant mon anniversaire. Le Jenga était un de mes jeux préférés petite, j’y jouais avec ma petite soeur pendant des heures. (Bien entendu, il n’égalait pas les Barbies !).

Repus, nous nous dirigeons à la maison. Vroum vroum, on roule vite, le ventre bien tendu. On entend des cris au loin, de la musique, des rugissements, des « oh ! » des « ah ! » . Qu’est ce que c’est ? Un match de boxe thaï ! On s’arrête, on se regarde, et Guillaume lance « On y va ou quoi ? C’est pas mal non ? » (n’oubliez pas l’accent toulousain pour lire les tirades de Guillaume). Moi, je suis bourrée : mon verre de vin m’a donné les joues rouges et la force pour entrer dans l’arène.

Deux thaïlandais sur-excités nous encouragent à courir pour rejoindre rapidement la foule. « Go, go, go, you’re late ! »
On s’installe sur des chaises en plastique. Apparemment, nous avons raté deux combats, mais il en reste deux. L’ambiance est électrique. Une lourde odeur de transpiration, de cigarette, d’essence et de cuir règne dans ce microcosme actif. La peau des femmes est perlée de sueur. Les dames ont les yeux ronds, leurs mains se collent à leurs bouches au rythme des coups des boxeurs. Les plus audacieuses laissent dépasser un bout de sein de leur tee-shirt et sautillent sur place, les bras en l’air en criant le nom de celui qu’elles espèrent vainqueur. Les hommes sont debout, le regard sérieux, concentré. Ils frappent le vide comme pour inspirer leur boxeur préféré. Les spectateurs joueurs parient, les chanceux sont confiants. La foule rugit à chaque fois que le poing du champion frappe la peau adverse. Les boxeurs sont concentrés. A chaque pause, ils prient. A chaque coup qu’ils se donnent, ils se sourient respectueusement. Entre deux matchs, une jolie jeune femme de 25 ans danse avec des bâtons en feu, et elle ne laisse pas les garçons insensibles! Elle fait ensuite place à son homme, très grand et musclé, qui jongle avec une laisse métallique enflammée au bout. Et… il ne me laisse pas insensible !

L’atmosphère est tellement extraordinaire qu’il est très difficile de mettre des mots dessus. Beaucoup d’énergies se bousculent. Je m’installe confortablement pour comprendre. Pour savoir, pour entendre, pour voir. Ci-dessous, des vidéos que j’ai pris pour que vous ayez un petit aperçu.

Préparation des deux boxeurs avant le combat. Le bleu a 19 ans, le rouge a 16 ans. J’étais pour le rouge mais il a perdu 🙁 heureusement que je n’ai pas parié !

Match très rythmé : le bleu avait, au 2ème round, reçu un coup violent dans les testicules. Et là, c’est au tour de son plexus solaire… Aïe ! Mais il s’est bien battu et il va très bien. Pas de K.O., tout est O.K. ! 🙂

Au début, j’étais très réticente au fait d’être spectatrice d’un match de boxe thaï. Comme quoi, il faut toujours essayer avant de juger, car ce fût une expérience extraordinaire, et étonnamment dépourvue de violence ! J’ai trouvé ce sport très respectueux et pas du tout agressif. Bon, il faut dire que j’en ai vu des vertes et des pas mûres avec Spartacus, la boxe thaï, c’est de la rigolade comparé aux combats à mort dans l’arène des romains !

Un GRAND MERCI à Guillaume, qui m’a offert le ticket pour assister aux matchs. Pour mon anniversaire ! 🙂 ♥ Sans son énergie et sa positivité, je pense que je n’aurai toujours pas assisté à un tel spectacle. Que du bonheur !

D’ailleurs, notre grand gaillard a décidé de faire un tour sur le ring. Un petit jeu était organisé entre deux matchs. Toutes les personnes du public pouvaient y participer. Chaque participant avait un ballon de baudruche accroché à sa cheville. Le but était d’éclater le ballon des autres et de garder le sien intact ! Guillaume n’a pas gagné, car un participant a triché : il avait son ballon éclaté mais a quand même éclaté celui de notre ami ! Rhooo.

Sylvain perplexe, Guillaume conquis.

On rentre à la maison à minuit, et à minuit 1, j’ai un tonnerre de « Bon anniversaiiiire » ! ♥
Je m’endors vite… Et fais de beaux rêves.

29 janvier 2016

J’ai bien dormi. C’est mon anniversaire ! Et le vrai, cette fois ! A force d’être traitée comme une princesse, je ne sais plus trop quel jour on est. Je me suis offert :
* Une matinée tranquille, à la plage.
* Un beau bronzage.
* Un dernier espoir : un tour dans les marchés de Koh Phangan pour trouver ma jupe… Et BINGO, je l’ai trouvé !!!
Oui, c’est incroyable mais vrai Mesdames et Messieurs, j’ai trouvé LA jupe de mes rêves ! Elle est trop trop trop jolie. Je l’ai dégoté dans un magasin qui vend des vêtements « psytrance ».

…

Le soir, nous sommes allés dans un restaurant très chic tous les trois. Nous y avons mangé du boeuf kobé. C’est un boeuf japonais qui reçoit un traitement très spécial : il est massé chaque jour afin que sa graisse soit mélangé à ses muscles. & Il boit parfois du saké. Sa viande est rare, très tendre, très wahou, et sans gras.

J’ai passé une journée merveilleuse. Sylvain était heureux, Guillaume aussi. C’était, pour nous trois, une journée « déblocages » . Guillaume a réglé quelques une de ses affaires professionnelles, Sylvain a bien avancé aussi, moi de même.
Tout le long de la journée, j’ai reçu des messages merveilleux et plein d’amour de la part de personnes qui me sont très chères.

Jusqu’à la dernière minute de mon anniversaire, j’ai été inondée d’amour et de bonheur. Mon cher et tendre m’a écrit, au milieu de la nuit, un texte magnifique que vous avez pu lire, devant lequel j’ai pleuré pendant 20 minutes. A la fin de ma lecture, j’ai essayé d’organiser mes mots, de sortir quelque chose de ma bouche qui veuille dire quelque chose, et surtout, quelque chose qui soit à la hauteur d’une telle déclaration d’amour ! Voici des bribes de ma déclaration (à lire en ajoutant des larmes, des sanglots et une voix cassée) :
« Je t’aime un million de fois plus qu’une grasse matinée »
« Je t’aime un million de fois plus qu’un silence pendant un bon repas »
« Je t’aime un million de fois plus que les câlins de mon chat »
« Je t’aime un million de fois plus que ma chanson préférée sous la douche »
« Je t’aime un million de fois plus qu’un tour en bateau »
« Je t’aime un million de fois plus que mon film préféré »
« Je t’aime un million de fois plus qu’une journée de pluie »
« Je t’aime un million de fois plus qu’une séance de yoga devant le couché de soleil »
« Je t’aime un million de fois plus que dormir dans un hamac »
« Je t’aime un million de fois plus qu’un DJ de Hightech qui viendrait remplacer les platines d’un DJ de techno par ses contrôleurs en plein milieu d’une soirée trop molle »
Cette énumération farfelue nous a valu un bon gros fou rire silencieux de 15 minutes (silencieux car Guillaume dormait à côté, et être réveillé par mon rire c’est plutôt le prolongement d’un cauchemar).

Je m’étais dit que je n’allais pas pleurer le jour de mon anniversaire cette année. Raté, raté, raté ! MERCI BIEN TOUT LE MONDE, VOUS ME CASSEZ MES OBJECTIFS !

30 janvier 2016

07h00 : Debout ! Pas de grasse matinée aujourd’hui. C’est l’heure de profiter d’un autre de mes cadeaux (non mais quand je vous dit que j’ai été gâtée… J’ai été POURRIE ouais). Direction C&M center pour apprendre la technique des massages thaïlandais. Mon chéri se joint à moi, c’est trop bien de retourner à l’école ! On se remémore nos souvenirs de fac, nos cours manqués, nos grasses matinées volées. J’ai le droit à une taquinerie sur le fait que pour moi, la fac, c’était il y a 3 ans, mais que pour eux, c’était il y a 10 ans ! Guillaume nous accompagne au C&M center. Le sudiste s’offre des cours de cuisine thaï. Nos cours à nous sont éparpillés sur deux jours (5 heures samedi, 6 heures dimanche). Guillaume, lui, fait tout d’un coup aujourd’hui : Monsieur est parti pour 4 heures de cuisine !

Ci-dessous, une photo que j’adore, car c’est marqué « See you kha » et je sais que ce « kha » me rappellera toujours les thaïlandais. Quand tu es une femme en thaïlande, tu termines tes phrases par « kha » . Si tu es un homme, c’est pas « khop » que tu dois les terminer. Si tu es un lady-boy, c’est « haa » (je crois que c’est ça, je l’ai entendu qu’une seule fois).

Heureusement, la demie heure de route en scooter nous a réveillé. Surtout que nous avons été suivi par une bande de chiens fous aboyant et nous courant après, la langue dans le vent, pendant des mètres ! On a fini par les semer. Oufff ! Les chiens sont vraiment fous ici. Il est fréquent de retrouver des chiens AU MILIEU de la route en train de dormir. Tu as beau klaxonner, ils ne partiront pas. C’est à TOI de faire un détour ! Si la priorité est aux scooters ici, il ne faut pas oublier qu’avant les scooters, il y a la priorité aux chiens ! Faut pas déconner…

Nous sommes arrivés le ventre vide au centre, mais avec des kitkats – fondus, mais bons – dans le sac. On a l’estomac noué : c’est une vraie rentrée scolaire. La prof est en retard, ça nous détend. On rencontre un couple de papi-mamie français, adorables tous les deux, une jeune nenette londonienne, deux russes et une chinoise.

Notre professeur est excellente : c’est la première thaïlandaise que nous rencontrons qui fait autant de blagues ! Elle nous chambre toutes les cinq minutes, et se moque de nous pendant les exercices du matin. Elle est si souple et si forte à la fois que l’on dirait une tige de roseau « qui plie, mais ne rompt pas » . Après 2 heures d’exercices très physiques, on n’en peut plus : on est tout blancs ! On se rue sur les kit kats pendant la pause. Miam miam ! Demain, on mange avant d’y aller, promis ! Les anciens élèves partent dans la salle de massage, mais nous (Sylvain, les deux russes et moi) devons rester auprès de la professeur. Nous nous installons devant l’autel pour demander aux Dieux la permission d’apprendre la méthode du massage thaïlandais, et le pardon si l’on se trompe. Cherry, notre professeur doit leur demander la permission de nous apprendre. Nous récitons la prière, mot après mot, après Cherry. Ensuite, elle nous « nettoie » (elle prend une feuille où sont inscrit des prières et nous tape le dessus de la tête avec). Nous sommes prêts pour apprendre !

Pendant 3 heures, nous nous massons à tour de rôle. Que c’est épuisant ! Le massage thaïlandais requiert beaucoup de force, de souplesse et de connaissances ultra précises sur le corps humain. Nous assistons à de vrais cours de biologie ! Nous transpirons alors que la clim est à fond : notre mental travaille plus que notre corps physique. C’est incroyable ! A 16 heures, nous avons terminé notre premier cours, et nous sommes invités à manger les délicieux plats préparés par les élèves du cours de cuisine. Et parmi les élèves, il y a Guillaume ! Miam miam, un bon padthaï ! On se détend devant le lac du Nord de l’île. Il est très sale (les habitants y évacuent un peu n’importe quoi…) et pourtant, il donne envie de s’y baigner, avec des jeux pareils :

17H00 : nous sommes en route pour le Tree House bar, (le bar dans lequel les garçons travaillaient lorsque que j’étais avec mon prof de Tai Chi). J’y mets pour la première fois les pieds : OUA-HOU ! Magnifique. On sirote un mango lassi, ma boisson préférée, et on discute avec notre ami Luke. Il est le propriétaire du bar. Il a tout construit de A à Z, et a même découvert des trésors sur le terrain auparavent vierge.
Premier trésor : une petite pancarte sur lequel y est inscrit en Allemand « Voici les règles de la maison : fais ce que tu aimes, aimes ce que tu fais, respecte celui qui t’accueille, respecte le lieu où tu vis. Sois poli, dis bonjour et merci. Aime et sois aimé, donne toujours le meilleur de toi-même. Et n’oublie pas de temps en temps, de dire « je t’aime » à quelqu’un. »
Deuxième trésor : un jeu d’échecs, avec lequel il a joué avec Sylvain devant le couché de soleil.
Luke était à la recherche de musiciens, particulièrement d’un guitariste. Dommage que Sylvain n’est pas son hang drum ! C’est pas de la guitare, mais c’est tout aussi joli. Il était également à la recherche d’un dessinateur. Je lui ai timidement montré mes dessins (j’avais quelques photos de dessins que j’ai fait ces derniers jours, très différents des petites filles que j’ai posté sur ce blog, mais plus dans mon style). Il s’avère qu’il recherchait ce type de dessin (trait fin simple, pas de chi-chis) pour son menu et son flyer pour la soirée qu’il organise mercredi. Ouah, comme je suis touchée ! Je lui emprunte de jolies grandes feuilles et réfléchi aux dessins que je vais lui faire.

Ci-dessous, les coquillages incrustés dans les marches du bar :

Sur le chemin du retour, nous avons visité un grand marché dans le sud de Koh Phangan. Il est vraiment immense ! Au moment de se garer, j’ai pu expérimenter « la brûlure indienne » : en Inde, tout le monde se déplace en scooter, et les routes sont bondées. Il est donc fréquent que les gens se brûlent comme moi…
Mon pied fût prisonnier entre notre scooter et le pot d’échappement brûlant de celui de Guillaume. J’ai mis quelques secondes pour me rendre compte que j’étais en train de me faire brûler, puis, j’ai hurlé ! Guillaume est parti me chercher de l’eau gelée. J’en ai mis un peu sur mon peton. Pfffiouh, que d’aventures ! Soulagés que je n’aie rien, on baisse notre garde, puis, j’ai failli rentrer dans un scooter. Ensuite, Guillaume me marche dessus ! Oh la la, attention, les français empotés vont au marché… Ca va donner !

Des brochettes d’oeufs. Comment vous dire, c’est magique.

Des oeufs de caille. Miam miam ! Des oeufs de caille au plat ! Double miam miam !

Guillaume qui se fait des amis en plastique.

Niveau miam miam, tout semble bon, mais rien ne nous dit. On picore quelques fruits confits, puis on reprend la route pour aller manger dans un resto’ mexicain. La fortune nous sourit malgré les brûlures et les égratignures : la vie met sur notre chemin une erreur sur la note, à notre avantage, à la fin du repas. On rentre tôt, on s’endort tôt, car demain, on se lève tôt…

31 janvier 2016

08h00 : Rebelote ! Ce matin, on se lève un peu plus tard, car d’après les anciens élèves, Cherry a l’habitude d’être en retard. On monte sur le scooter, on guette les alentours : pas de chiens fous ce matin ! Je pense aux chiens de ma maman, ces petits diables fous, tout petits et tout doux. On fuse prendre notre petit déjeuner au Nord de l’Île. Surprise ! On trouve un café dans lequel était déjà installé le couple de français du cours de massage. Ils sont affectueusement surnommés « Mama » et « Papa » par tout le monde au C&M. On mange copieusement à leurs côtés : mango shake, café et croissant pour Sylvain, cookies au sésame et thé vert, pana cotta et banana shake pour moi. C’est le bidon bien rempli que nous nous dirigeons au cours de massage.

Notre gros ventre ne nous permet pas d’être plus souples, bien au contraire ! Comme hier, on se lance des regards de terreur mêlée à la compassion à chaque nouvelle posture de cette gymnastique insensée. Le pouvoir de la pana cotta et du croissant au chocolat nous permet de tenir. C’est avec la rage d’apprendre que nous expérimentons chaque minute de cette journée.

Après notre gymnastique matinale s’est déroulé une séance photo très émouvante. Cherry, notre professeur, repart à Bangkok dans deux jours car sa mère a eu un accident de scooter et est paralysée : elle ne peut plus bouger. Cherry va donc s’occuper d’elle… Nous l’avons tous encouragé à la masser pour lui rendre l’usage de ses membres. Nous savons qu’avec une masseuse hors pair telle que Cherry, sa petite maman est entre de bonnes mains !

Ci-dessous : Moi (si, dans le miroir !), Sylvain, Alicia (de Londres), Cherry (de Bangkok), Papa (du Sud de la France).

A 14h30, nous sommes invités à déguster les plats des élèves de la leçon de cuisine du matin. Cet après-midi, au menu : soupe coco-poulet, riz et rouleaux de printemps !

Ci-dessous : Lili, Papa, Alicia, Sylvain. ♥

Les petits têtards dans la marre…

Nous sommes repartis pour 2 heures de massage… De l’estomac ! Très intéressant après un repas copieux…

…

16H00 : fin de l’école ! On dit au revoir à tout le monde, on papote un peu avec Lili et Alicia, puis on reprend le scooter pour se rendre au Tree House Bar.
Après notre dernière séance de massage, notre démarche est aussi nonchalante que cette musique. Yeah, on se la pète, on a terminé les cours, on est en vacances, les gros !

A peine arrivé, Luke propose une partie d’échecs à Sylvain.

Moi, je sirote mon mango Lassi et je dessine pour le Tree House Bar… Voici le résultat :

C’est très différent de mon style habituel, mais un monstre est un monstre, et je les aime tellement que c’est un véritable plaisir de les dessiner.

Nous avons rencontré Dannie et Olivier, nos amis Suisse-Allemands rencontrés cet été, que nous avions aussi vu à la Full Moon ! Vous vous souvenez ? Non… C’est parce que vous n’avez pas pu mettre de visages sur ces jolis prénoms… Alors, voilà, je vous les montre !

Ci-dessous : Luke, Sylvain, moi, Guillaume, Dannie et Olivier !

Ci-dessous, la photo qui date de la Full Moon que j’ai enfin récupéré aujourd’hui :

Ci-dessous, Sylvain et Guillaume au Tree House Bar :

Le fameux jeu d’echecs :

On est rentrés se coucher tôt, on est crevés crevés crevés, mais très fiers d’avoir suivi ces cours. Nous sommes sortis de notre zone de confort, nous avons enrichi notre cerveau et avons vécu une expérience inoubliable.

Encore une fois, MERCI pour ces 4 jours merveilleux à tes côtés mon amour, ainsi qu’à tes côtés Guillaume, mon frère. Vous avez rendu mon anniversaire magique, inoubliable, extraordinaire, pffiouhh. En fait je crois que je n’ai même plus de mots.
Pour vous, derrière cet écran, qui avez rajouté une couche d’amour et de bonheur à mes journées, MERCI, MERCI, je vous aime tous profondément. Un seul soupçon de l’amour que vous m’avez envoyé suffirait à combler les trous du coeur d’un homme profondément malheureux. Comme tout cet amour est en moi maintenant, je vais m’employer à rendre cet amour au centuple à l’Univers tout entier, et à la vie. ♥

Nous vivons des aventures extraordinaires, inoubliables, c’est trop, trop. Il n’y a pas de mots pour décrire ce par quoi nous passons, ni aucun mot pour vous témoigner mon immense gratitude et la reconnaissance que j’éprouve pour chacun d’entre vous.

Ces 4 derniers jours étaient pour moi les plus éprouvants (dans le bon sens), les plus émouvants et les plus touchants que j’ai vécu depuis le début de notre voyage en Asie. Je n’ai plus de mot.

Si, quelques uns, pour mon Sylvain : « Je t’aime un million de fois plus que tout » … MERCI.