Musique qui résume notre humeur : tranquille et asiatique !

Lundi 11 janvier 2016

12h00 : mission waterfall, visite et baignade dans les cascades de Koh Phangan. On n’a pas trouvé celles que nous voulions voir mais nous sommes tombés par hasard sur les « Paradize Waterfall » (Cascades du Paradis). Devant nous débute une côte trouée, pleine de graviers et monstrueusement longue. Optimisme de Sylvain : « J’espère que ce n’est pas pour rien qu’ils appellent ça les cascades du Paradis, on mériterait une belle vue après une telle aventure ! » Mon sarcasme est quant à lui sorti de sa boîte quand j’ai pris conscience de la côte à gravir en scooter : « j’espère que c’est pour rien qu’ils appellent ça les cascades du Paradis. J’ai pas envie de mourir en grimpant une telle route sur un deux roues » Bon au moins, on est censés finir au Paradis…

Je vous épargne la description de la pente de l’Enfer, j’ai même pas pris de photo (j’étais agrippée au scooter et je priais tous les Dieux qui existent pour qu’il y en ait au moins un qui m’entende). Arrivés, nous sommes conquis. C’est beau ! On croise un couple de français qui râlent – veuillez m’excuser pour le pléonasme – et qui nous disent, entre deux souffles : « ne montez pas ! c’est impossible. *coup d’oeil horrifié sur nos sandalettes* Arrêtez-vous là ! »
Hé ben mon Sylvain, lui, il est monté tout en haut, et toc ! Et en tongs en plus !

On a chaud chaud chaud, même si le soleil a une petite mine aujourd’hui. On se baigne dans l’eau glacée de la cascade, et on joue à Tarzan et Jane.

Avant d’affronter ma peur irrationnelle des fonds marins… Je fais la guerrière…

Journée très forte en émotions. Sylvain était complètement dans son élément à grimper dans les arbres pour sauter dans le petit bol d’eau fraîche avec ses copains thaïlandais rencontrés il y a quelques minutes. Aussi, il m’a beaucoup aidé à affronter une de mes plus grandes peurs en nageant avec moi en plein milieu de l’eau où les fonds sont noirs… Très noirs… Et visqueux. Et où les petits poissons te picorent les pieds sauvagement ! 🙁 « Un, deux, un deux… Courage Chloé, tu vas y arriver ! Et voilà, tu es déjà au milieu de l’eau. Tu peux être fière de toi ! » ♥

15h00 : On retourne à la maison pour travailler.
20h00 : on fait un petit tour de l’île pour visiter. On s’arrête à un marché pour manger. Brochettes de poulet pour monsieur, sushis pour madame. Et petits bonbons en forme d’insectes et gluants comme de vrais asticots !

Les photos sont pas terribles, mais en ce moment, c’est pas mon kiff de faire des photos… Pardon, yé souis disoulée… J’ai quand même toujours le réflexe pour le blog 🙂

Mardi 12 janvier 2016

09h00 : on se rend compte que nous avons raté l’anniversaire d’une thaïlandaise hier soir ! Elle nous avait invité mais… On a été trop pris par notre marché… Les saveurs délicieuses nous ont fait tourné la tête ! 🙁

Ci-dessous, une photo de sa cuisine européenne version thaï. Miam miam.

10h00 : direction Koh Samui pour l’extension de VISA. Une journée administrative… Sous le soleil écrasant de la Thaïlande ! Petit tour de bateau, donc, pour rejoindre l’île à 20 minutes de Koh Phangan.

13h00 : photos, papiers, signatures, passeports, tampons, attente, tickets, attente… Passeports, tampons : LES 30 JOURS DE PLUS EN THAÏLANDE : C’EST POUR NOUS !

En remplissant les papiers, nous devions justifier notre extension de VISA. « I would like to visit Thaïland more. » (J’aimerais visiter plus la Thaïlande). Voeu exaucé ! A ce propos, nous discutions avec un ami Finlandais et nous sommes rapidement tombés d’accord : heureusement que le gouvernement thaïlandais met en place ces extensions de VISA, et ne délivre que des VISAS assez courts (30 jours) : ça nous fait une raison de nous bouger le popotin et de prendre conscience du temps que l’on passe ici à se sentir bien ! Car c’est très facile de rester la tête dans les nuages en Thaïlande, et de s’y perdre délicieusement…

20h00 : pour fêter notre VISA, on s’offre un resto tenu par des Portugais. C’est l’heure des burgers fait avec amour ! Miam miam.

Mercredi 13 janvier 2016

12h00 : visite de la maison au bord de mer d’une amie coréenne. Ce soir, c’est la pendaison de crémaillère !

Ci-dessous, photo de son thé – Hymalaya Chinese Tea -. C’est définitivement mon préféré. Elle me conseille d’aller à Chinatown, à Bangkok, pour en acheter. J’irai.

17h45 : soleil couchant. La marée est basse, on peut marcher sur l’eau. Je décide de faire mon yoga du soir en plein milieu de l’eau, sur un mètre carré de sable mouvant, face au couché du soleil. Ouahou, quelle magnifique expérience !

18h30 : Sylvain me retrouve l’air déterminé. Une russe qui ne parle pas bien anglais (excusez-moi pour le pléonasme, ha ha ha) a besoin de son aide. Mon homme s’improvise donc plombier ! Je décide de l’attendre et fais de la balançoire avec une petite thaïlandaise de 7 ans. Heureusement, je travaille chaque seconde mon imagination. Ca nous permet de voir très clairement toutes les deux la lave sous nos pieds, de crier très fort « one, two, three, four, five… » pour montrer qu’on sait trop bien compter en anglais, et d’éviter les monstres dans les arbres (vous n’avez pas idée à quel point il faut les éviter…).

Au bout de 30 minutes, pas de retour de mon plombier. Je pars à la recherche de mon prince en habit bleu. Et je m’improvise assistante de plombier ! Au bout de 30 minutes, la fuite est réparée. Nous avons installé un nouveau tuyau et nous avons gagné un repas : Nina (la maman Russe) nous invite à partager avec elle son riz aux légumes. Nous acceptons et nous sommes conduit dans sa maison de hobbit. La cuisine est dans une hutte. Le salon est dans une autre hutte, et les chambres sont dans une autre. On prend place par terre en tailleur et on mange dans des casseroles / bols / plats à l’aide de baguettes / cuillères / fourchettes qui traînaient. Un petit bébé cul-nu fait le cirque et nous apprends quelques mots de russe-bébé : « Dabam ! » Pour « Bon appétit ! », également traduit par « Tout bon pour vous ! », aussi « cot-cot » pour… « Poule » . Celui-là, on le connaissait. A la fin du repas, Nina nous joue quelques chansons de sa composition à l’aide d’une toute petite guitare. « Moi pas de force, alors moi avoir petite guitare ». Adorable ! Ca dégénère très vite : le bébé veut jouer de la guitare. Puis, il veut chanter. Puis, il veut danser. Puis, il court partout et son frère a la bonne idée de gonfler des ballons de baudruche (où on doit faire des noeuds sans que nos doigts ne glissent dans la bave. Hé oui). Les deux enfants sont surexcités et hurlent, sautent, se battent. Ils font des ombres chinoises, puis de la musique avec des paquets de riz qu’ils renversent sur les lits, qu’ils ramassent à l’aide de petites boîtes de 4cm x 5cm, le tout sous le regard aimant de leur maman imperturbable qui continue de chanter. Pas de dispute, que des roulements d’yeux. Pas de cris pour se faire respecter, que des mots intelligemment posés avant un sourire fatigué. On profite de ce moment très spécial qui se termine par un jeu du chapeau version russkov. Je dois imiter un « KROKODAÏLE ». Faîtes marcher votre imagination et riez !

22h00 : On rejoint les amis à la pendaison de crémaillère de notre amie Choï.

Moment émotion de la part de Nina, qui nous explique les larmes aux yeux que, dans la chanson qu’elle venait de nous interpréter, elle parlait d’un moment où les amis se réunissent en cercle pour discuter, manger et se détendre, « un instant magique sous les étoiles » . Et c’est précisément ce qui était en train de se passer !

Jeudi 14 janvier 2016

C’est l’anniversaire de Louise ! BON ANNIVERSAIRE LOULOU !!! Plein de gros bisous et plein de bonheur pour cette belle journée ! On t’aime fort ! ♥

…

Pour terminer cet article très franchement, voici une photo qui n’a de rapport avec rien du tout. Je l’ai fait car je trouvais que c’était artistique et que ça faisait italien.
Ps : il fait très chaud dehors. Tellement chaud que lorsque nous réglons la clim (alors qu’on aime pô ça) à 27°, on peut se rafraîchir un peu.

Allé, salut !