• • 16 décembre • •

Chanson pour accompagner l’article, car c’est comme ça que l’on se sent quand on arrive en Thaïlande !

09h00 : Bonjour Koh Samui !
On descend du dernier avion et on regrette, comme prévu, d’avoir apporté nos manteaux. Et notre petit pull. Et notre tee-shirt. Et nos chaussettes. La chaleur est étouffante, on croirait respirer seulement les milliers de petites perles d’eau chaude que l’humidité accouche dans l’air.
A la sortie de l’avion, on est dirigé vers une petite voiturette où tous les voyageurs s’installent. Pas un son ne sort du gosier, car pour ma part, aucun mot ne peux exprimer ce que je vis. Ils sont tous bien fades comparés aux émotions et aux sens qui s’entremêlent. Alors j’en invente : fantastépoustouflant. Extraordistomaquant. Ebourifinouï.
C’est en premier mon odorat qui se cogne à la Thaïlande. J’aurais pourtant parié sur la vue. Ca sent merveilleusement bon, partout. Et il y a cette senteur dans l’air que je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer auparavant. L’arôme se rapproche de l’essence de la rose et de la fleur d’oranger mêlées. L’air est lourd et le parfum est fort, mais il n’en devient pourtant pas écoeurant.

10h00 : arrivée à l’hôtel.
Baignade dans la jungle et boisson de bienvenue (thé à la fleur de lotus) en attendant de découvrir notre chez nous.

Mon Mowgli au bord de la piscine au milieu de la jungle 🙂

Fatiguée mais happy !

14h00 : découverte de notre maison. Il n’y a encore une fois pas de mot. Nos yeux sont grands ouverts, comme les seraient ceux de deux enfants gloutons dans une fabrique de chamalow. Sylvain a le sourire jusqu’aux oreilles.

Même les toilettes méritent d’attirer l’attention !

Et le must : le jacuzzi en guise de baignoire ! C’est à ce moment là que nos yeux sont sortis de leurs orbites. Comme ça :

On a dormi tout l’après-midi, car nos heures de sommeil avoisinnaient les 5 ou 6 heures en 48 heures.

21h00 : réveil. Et l’heure est à la découverte de la cuisine Thaïlandaise 🙂 C’est exquis, bien sûr ! Nous avons découvert la soupe chaude à la noix de coco, au lait et aux bananes. (J’en mange d’ailleurs une au moment où j’écris ! Et on en a commandé trois ! Le moral est au top là !) Je pensais que la barbapapa était l’unique mets des Dieux, mais laissez-moi plutôt faire une liste et y ajouter cette soupe sucrée délicieuse en tête de liste.

00h00 : on regarde « James et la pêche géante » avant de dormir. (Ma première pensée fût : merci maman de m’avoir bercé au Tim Burton et d’avoir été très sélective à l’égard de monsieur Disney – Alice aux Pays des merveilles, James et la pêche géante et Hocus Pocus approuvés seulement, ou presque ! C’est juste génial.) En plongeant avec James dans cet univers tout biscornu, tout farfelu, j’ai fait un petit séjour tout doux dans l’univers de mon enfance. Et maintenant, dodo…

• • 16 décembre • •

07h00 : réveil. Je ne suis pas certaine de ma position géographique. Mes yeux se posent en premier sur la porte battante en bois et mon cerveau me rappelle la douleur des dizaines de piqûres de moustiques Thaïlandais. Ah ! Ma boussole interne se met à jour : Koh Samui, bien sûr ! (D’ailleurs à ce propos : oui nous avons été piqué, ô stupeur et désarroi. Mais la douleur est moins forte que celle causée par les piqûres de moustiques européens. Pour l’instant. Ca gratouille mais quand on ignore, les messages nerveux ne s’envoient plus.)
A moins que notre mental soit déjà devenu très fort ? Décidément, qu’est ce qu’on apprend vite en voyageant ! 😉

08h00 : petit déjeuner des rois. Tartines beurre – confiture ! Yes ! Et jus de Goyave à volonté ! On profite d’un régal sucré tandis qu’autour de nous, les lèves tôt préfèrent les réjouissances salées.
A ajouter sur ma liste des mets que je soupçonne les Dieux de manger : ces petits desserts chinois dont je ne connais pas encore le nom. C’est tout petit, blanc à l’extérieur et violet à l’intérieur. C’est chaud et tout doux. Ca se présente sous forme de petite boule légère. J’essaierai de prendre une photo demain matin s’il y en a encore au menu.

11h00 : départ pour Chaweng, endroit très (très très très) touristique où nous espérons trouver une tente pour le festival The Experience. On entre dans un très grand centre commercial. C’est le rêve pour les mordus du shopping comme moi 😀
(La photo n’est pas la nôtre).

Par contre, nous n’avons pas trouvé de tente, et ce n’est définitivement pas ici que nous pourrons refaire notre garde-robe. Les vêtements proposés sont principalement des vêtements d’hiver (pourquoi donc, par une telle chaleur ?) et les prix sont plus élevés que ceux proposés en France ! J’avais pourtant trouvé le maillot de bain de mes rêves : à 4000 baths seulement… (100 euros). Ah – Ah – Ah.
Cela dit, c’est magnifique à visiter. A l’intérieur planent les légers parfums des savons naturels auxquels se mêlent l’odeur du cuir et des tissus en tout genre.

13h30 : pause déjeuner. Je suis définitivement amoureuse de la cuisine Thaïlandaise ! Et j’ai retrouvé mon Pad thai (Nouilles de riz, oeufs, graines germées et tofu), hourra ! En festival l’été, je ne me nourris que de Pad Thai. C’est bien, je vais pouvoir faire pareil cet hiver ! On a aussi pris deux grands verres de jus de fruits (1 : betteraves, mangue et fraises, 2 : yaourt, fraises). Et un naan, bien sûr !
(Pour vous donner un ordre d’idée, le Pad Thai coûte deux euros).

14h30 : on part se mêler aux rues Thaïlandaises (à peine) moins touristiques. J’ai pu refaire ma garde-robe et je me suis même essayé à la négociation. C’est un façon rigolote de faire les soldes même si j’ai encore des progrès à faire. Heureusement, Sylvain me donne des conseils ! (En sortant d’un marché, j’étais très fière d’avoir fait baissé le prix d’une robe quand Sylvain commence l’analyse de ma négociation, suivie de conseils avisés, le tout dans le plus grand des calmes. Mon cher et tendre, laissez-moi vous dire que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde !)
On a cherché à rejoindre la plage mais toutes les ruelles qui semblent y mener sont souvent bouchées (travaux, habitations, commerces, barrières, bazar…).

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Bon sinon, voilà ce que je préfère ici : les tonnes de fils électriques accrochés à l’arrache. Parfois ils sont si nombreux et si lourds qu’ils te touchent la tête quand tu es sur le trottoir. C’est la première chose qui m’a fait rire ici. Tout est à l’arrache mais tout le monde est zen.

Il fait très chaud dans les rues. Tout le monde a le sourire. Il a du bruit partout, mais pas trop de gens. Enfin, moins que ce que je ne m’attendais. Tout le monde bricole, répare, marchande. On répare des motos au milieu de magasins de bibelots. Il y a des pneus partout, des pancartes en anglais, en chinois, en japonais, en thaïlandais, en russe. Les chaussures sont éparpillées partout. Il y a des autels pour offrandes aux Dieux tous les coins de rue, recouvert de fleurs jaunes qui ressemblent à des mimosas. J’ai la sensation d’être au beau milieu d’une immense bibeloterie, d’un grand bazar organisé, d’une grosse fourmilière colorée.

Il y a les Thaïlandaises tirées à quatre épingle qui se coiffent mutuellement dans la rue, les mamans qui nous regardent passer avec un grand sourire et qui secouent la main de leurs beaux bébés aux bonnes grosses joues, pour qu’ils nous fassent coucou. Il y a les touristes russes, tout tatoués et torse nu qui font des aller-retours entre bars et barbecues organisés sur les trottoirs (généralement dans la remorque de vieux pick-up) en traînant leurs bedaines bien rondes. Il y a les petits chatons tout maigres et les chiens errants las, sous le soleil cuisant. Il y a mon petit monsieur qui prie chaque jour tout son saoul sur le trottoir qui lui sert de maison. Il y a l’enfant qui jonglait avec un bidon d’essence et des canettes vides. Il y a les voitures dans lesquelles tu n’attaches pas ta ceinture (car il n’y en a pas), et dans lesquelles tu es étonné de ne pas avoir été heurté chaque fois que tu croises une voiture. Il y a les Thaïlandais(e)s qui cuisinent pieds nus en tailleur sur la table, et les dizaines de paires de chaussures abandonnées devant les magasins pendant quelques heures, parce que tu dois y rentrer pieds nu. Il y a les vendeuses qui « pause clope » pieds nus dehors, en parlant aux chauffeurs de taxi qui attendent des voyageurs à l’ombre sous un palmier. Tout le monde s’attelle à la tâche dans la joie. Tout le monde bricole, cuisine, fabrique, rafistole. Les femmes comme les hommes.

Le mot qui me vient à l’esprit est contraste. Il y a de tout, on en prends plein la vue. Tout est d’une beauté sans nom. Les Thaïlandais(e)s sont magnifiques et accueillant(e)s.

Puis vous avez vu, on est (presque) pas dépaysés ! Y a un Christmas tree ! Oui et ici, on mélange tout : sapin de Noël, oeufs de pacques (à droite)…
Cliquez ! chanson chanson chanson 🙂

Sinon, on vous a réservé un petit bijou (parmi tant d’autres), la photo qui illustre une partie du mode de vie de Koh Samui. On était confortablement installés dans un taxi quand tout à coup… Ah aha ha haha.

Non mais sérieusement c’est génial. Les deux petits monsieurs accrochés au camion par des ficelles au niveau des fesses. Ils étaient complètement détendus et rigolaient entre eux, c’est pourquoi on a bien rit nous aussi. (Ca me rappelle un peu la Russie quand j’ai vu les ouvriers dans ma rue couler le goudron en tongs…).

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Photo : drapeaux de prières accrochés sur le toit intérieur du taxi. On va vite, on n’est pas attachés, mais on est protégés 🙂

16h45 : retour à la maison. Et… Dodo instantané ! On n’est pas encore bien remis de nos nuits presque blanches.
21h45 : réveil. Dîner. Et surtout dessert… 3 SOUPES SUCREES COCO BANANE S’IL VOUS PLAÎT. Ci-dessous, Pad thaï et brochettes ananas-porc-crevettes.

Demain, nous avons prévu de réserver notre billet de Ferry Koh Samui -> Koh Tao. Et de prévoir une excursion sur la terre pour trouver une tente, car sur l’île, le pourcentage de chance d’en trouver une avoisine le 0.

A tout bientôt ♥
Minouchka

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Ps : spéciale dédicace à Alex, Louise et Marie. Tout droit de l’aéroport de Doha :
La malédiction du Jelly Bean continue ! Hahaha 🙂